February 25, 2008

Artist - Track - Album - Year - Record label

Body Count - Born dead - Born dead - 1994 - Syndicate
E. Town Concrete - Full effect - Just move it - 1995 - Resurrection A.D.
Crown Of Thornz - Mental masquerade - Train yard blues - 1995 - Equal Vision
Earth Crisis - No allegiance - All out war - 1992 - Victory
Soulstice - Turn away - Dark away - 1994 - Scorched Earth
Terror Zone - Dead calm (intro) - Self realization : a true lesson in hardcore - 1993 - Autoprod
Terror Zone - Killing need - Self realization : a true lesson in hardcore - 1993 - Autoprod
Bulldoze - Nothing but a beatdown - The final beatdown - 2007 - Surprise Attack
Crawlspace - Hypocrite bastard - Don’t get mad,,, get even! - 1999 - Rpp
Billy Club Sandwich - Suckerpunch - Superheroes at leisure - 2001 - Surprise Attack
Cold World - Refuse to lose - Ice grillz - 2005 - Lockin’ Out
Social Justice - Hear the cries - I refuse to lose - 1992 - Justice
Second To None - Victimized - New Jersey brotherhood (split with E. Town Concrete) - 1996 - Back Ta Basics
Strength For A Reason - Brotherhood - Show and prove - 2001 - Thornz
Hoods - I own you - Demonstration 2005 - 2005 - Autoprod
Pound For Pound - World on my shoulders - For our fallen brothers - 2006 - Surprise Attack

February 11, 2008

Artist – Song title – Album title – Year – Records label

Internal Affairs - Reality check - Deadly visions - 2007 - Malfunction
Get Lost - Unity is fucking dead - Unity is fucking dead - 2007 - High Hopes, Eternalis, Kawaii, Positively negative
Up Rights - Adidas sportswear - Old school revenge - 2007 - Commitment
The Distance - Those black and blues look so good on you - Your closest enemies - 2003 - Bridge Nine
Woof - Contradiction - No retreat - 2002 - Horror Business
Look Out - Barren waste - Unrestrained - 2006 - Triple B
Look Out - People of the book - Unrestrained - 2006 - Triple B
Blood For Blood - Runaway - Serenity - 2004 - I Scream
Where Eagles Dare - Caught up in the moment - Split with Set It Straight - 2005 - Twelve Gauge
Colligere - Quando o espirito esta trancado - Sobre determinação e desespero - 2000 - 78 Life, Vida Simples
Just Went Black - Scars define me - Tides - 2005 - New Age, Assault
Timebomb - Betrayed - Live free or die trying - 2008 - Rockin’ Street
Stop At Nothing - Turn of the mic - Legends never die - 2007 - Positive And Focused
Deathstar - Suffocate faster - The triumph - 2004 - Life Sentence
The Act Of Fortune - Another day - Forget your tiniest worries - 2008 - Muzikom
Primal Age - Chimera dominion - A hell romance - 2007 - Customcore
Shockwave - Merge for the kill - Autohate - 2000 - Goodlife
Providence - Turn the tide - Demo - 2007 - Autoprod

Uncommonmenfrommars

On est donc avec Ed, chanteur guitariste du groupe depuis les débuts.

Oui, un des deux chanteurs guitaristes, avec mon frère. Après il y a certains albums où l’un chante plus que l’autre, mais on ne le fait pas vraiment exprès. Pas de personnage plus en avant que l’autre, pas de leader !
Vous revenez d’une tournée en Allemagne ?

La dernière en date, de 15 jours, on aime bien. L’an dernier on en a fait une soixantaine, autant que pour la France. Maintenant on a plein de copains là-bas, qui nous accueillent, qui reviennent nous voir…
Paraît que les français sont bien accueillis de façon générale.

Oui oui, contrairement à ce qu’on peut croire, le fameux malaise du rock français… si tu fais un bon concert, en Allemagne ou au Japon, tu seras bien accueilli. Si c’est du bon rock n’ roll c’est normal !
Justement pour toi c’est quoi le rock ‘n’ roll? Ta vision de la scène ?

C’est un mode de vie, tout ce que je fais à partir du moment où je me lève, où je me couche, mes convictions, ma façon de me comporter tous les jours. Ca fait partie de tout ce que je suis, simplement.
Et au niveau purement musical, vous voyez ça de manière DIY, en faisant un max de choses vous-mêmes ?

On a fait le chemin inverse par rapport à d’autres groupes : on a d’emblée signé sur un gros label pour le premier album, grosse promo, cool, le public qui suit… Puis petit à petit, être sur un gros label commençait à nous déranger un peu, on commençait à avoir des tensions, des divergences d’opinion, des histoires de directeurs artistiques. Donc on s’est braqués, c’était moyen, on disait non à tout, pas très productif. On a fini par choisir une structure plus petite pour avoir plus de liberté, payer nous-mêmes le disque suivant, et pour le prochain étape suivante : on fait ça tout seuls. Sans label. On va le filer en téléchargement gratuit. Par volonté d’agir différemment. Il sera dispo aussi avec le magazine Punk Rawk. Tout ça pour que ceux qui le veulent gratuitement ne l’obtiennent pas avec un encodage pourri, parce qu’on se fait chier en studio à bosser le son, on n’a pas envie qu’un gamin nous découvre par le biais d’un mp3 tout nul. Pour les amoureux de l’objet, si on a des sous, on le sortira en cd, de façon payante. Pas trop de budget pour le vinyle par contre !
Question de débutante : vu que je ne vous connais pas bien, je ne sais pas de quoi vous parlez dans vos chansons ?

Les thèmes c’est souvent heu… les difficultés d’un mec qui évolue dans un monde où il ne trouve pas sa place, son clan. En fait nos parents ont beaucoup voyagé, on est nés aux Etats-Unis, puis on a bougé en France, déménagé au moins 10 fois, on a toujours été les outsiders, les marginaux. Les chansons parlent donc toujours un peu de ça, l’intolérance. Mais j’en écris aussi selon mon état d’esprit, content, triste, amoureux… On parle pas vraiment de politique, plutôt de relations humaines et de sentiments.
A vos débuts, justement, c’était pas trop dur pour vous, “les américains”, d’être acceptés en France ?

On a toujours été un ovni en fait. A bouger d’une école à l’autre déjà, et pour la musique, pas les mêmes code, ni les mêmes influences.
D’ou le nom du groupe?

Un peu oui ! On tournait tout seul, puis on a fini par trouver notre place avec des gens comme Dead Pop Clum, Flying Donnuts, Seven Hate, Burning Heads, mais ça a mis du temps !
De toute façon la scène punk française a globalement mis du temps à trouver une cohérence aussi ! En fait vous l’avez intégrée assez tôt.

Pas faux, après chacun joue son rôle, que ça soit pour jouer, organiser. La scène tient la route comme ça !
Et vous écoutez quoi vous ?

Moi j’écoute vachement Screeching Weasel (rires)

Arrivée joyeuse et éthylique de Romain Boule dans la loge, arborant un t-shirt Screeching Weasel, l’interview se pimente d’un peu de vodka, éclats de rires et conneries diverses…

Ben aussi Charly Fiasco tiens, ultra en place sur scène, ils sont encore plus drôles que nous. Ca fait partie de ces groupes qui mixent très bien NOFX et les Cadavres, c’est quand même très bien (rires). Le dernier album de The Copyrights aussi…personne a de l’herbe ? Pardon… Bref… Bad Chickens, je vais jouer avec eux à Lyon comme guitariste remplaçant officiel ! On chante en yaourt tout bourrés (rires). J’aime bien le vieux metal comme Metallica et Pantera. Au Free Edge Fest j’ai remarqué Vitamin X, meilleur groupe de la journée avec ISP. On s’est marré en plus, du chapeau de cow-boy et des baudruches dans le public, ça m’éclate, rien à voir avec d’autre pratiques plus bourrines qu’on retrouve dans le punk hardcore.
Ben c’est vrai qu’on vous sent assez attentifs à votre public, ce soir il y a eu deux-trois zozos qui se battaient et vous avez réagis de manière assez “pédagogues”. (rires)

Moi je suis non violent, je me suis jamais battu, quand je vois des mecs qui picolent et se battent, ça me fout les boules, ça veut rien dire, on est là pour faire la fête, on discute avec les gens, et quand c’est la zone, on essaie de les calmer, t’as un certain pouvoir au micro et tu tentes de calmer le jeu… On est là pour ça.
Les masterings, vous les aviez fait aux Etats-Unis pour vos précédents albums…
Le dernier on l’a fait en France. Notre pote Alex qui avait enregistré le split avec les Burning Heads nous suit depuis longtemps pour les pré-prods, il assure bien, ça coûte bien moins cher et on est content. La prod est plus brute, mais c’est plus proche de notre énergie scénique et ça montre une autre facette d’Unco. Quelque chose de plus modeste et plus simple. On a toujours le goût de la “perfection”, mais on est super content de cette tournure là. Ca s’appelle “Longer than a E.P, shorter than an album”.

Le mot de la fin?

Fumez pas dans la loge! (rires)